Qui suis-je?
Je suis Tagore. Rani Tagore. Né dans les îles.
Il y a de cela plusieurs années.
Je suis l'arrière petit fils de Tagore le grand mathématicien...
Il n'a pas découvert le nombre Pi, sinon on l'aurait appelé Pi Tagore, non mais il a découvert plusieurs nombres de cette suite infinie et imprévisible des chiffres qui constituent ce nombre magique Pi ou 3.14...
Je suis mathématicien moi aussi, mais un médiocre mathématicien, je suis connu chez les connaisseurs pour avoir avoir écrit le premier et unique Pi-roman...
Je m'explique:
Connaissez-vous cette phrase: Que j'aime à apprendre un nombre utile au sage...?
Elle ne vous dit rien?
Si vous remplacez chaque mot par son nombre de lettres vous allez obtenir le nombre:
3.141925524...
qui est une approximation du nombre irrationnel Pi...
Et bien moi, j'ai écrit tout un roman dont les mots ont pour nombre de lettres 3, 1,4,1,5 ...
Vous l'avez compris mon roman est basé sur le nombre Pi et comme aujourd'hui on connait un très grand nombre de chiffres de ce superbe nombre, mon roman dépasse les 300 pages!
C'est ce qu'on appelle un roman à contraintes...
Il y a des romans sans e, sans i, des textes très savants basés sur des contraintes autres que le mètre et la rime...
L'Oulipo courant poétique en connaît un bout...
Je leur ai envoyé mon roman, mais ils ont été incapables de déceler l'astuce et ils m'ont dit que mon roman était un roman à l'eau de rose et qu'il n'entrait pas dans le cadre de leurs préoccupations...
Je crois qu'il n'ont pas cherché à trouver le secret du roman et ne se sont même pas posé la question car les textes obeïssant à des contraintes ont des aspects artificiels très évidents. Ils sont souvent aussi artificiels que de mauvais Alexandrins...
Moi mon roman est d'une telle spontaneité que la contrainte de formation d'une phrase me parait plus difficile que le fait de me plier au nombre Pi
En vérité je suis tellement moulé dans ce nombre que je peux vous citer des centaines de ses chiffres successifs...
Mieux: si vous me dites 1 je vous dirais que 1 occupe la première décimale de mon nombre aimé, la troisième etc.
2 occupe la cinquième décimale, la huitème etc...
Mieux encore je connais la suite de Pi/pi c'est très facile cela vaut 1.
Mais Pi/2 ? Je n'ai pas besoin de faire la division par deux je connais la suite par coeur...
Encore mieux: J'ai inventé l'approximation par Pi...
les gens disent à epsilon près et ceux qui ont fait des maths parlent de petit O qui est une quantité négligeable moi je fais les approximation à Pi près ou 1/Pi ou 1/ Pi.Pi et c.
Inutile de vous dire que tout cela m'a conduit à substituer au système décimal le système Pimal ou le système à base Pi et que je compte en Pi mes dollars et mes euros
Vous me direz: Mais les systèmes de numération nécessitent que la base soit un nomre entier et Pi est irrationnel... je vous répondrais tout simplement que si on suppose que Pi est un entier c'est dix qui devient irrationnel...
N'est pas irrationnel ce qu'on croit. Ainsi va la vie.
Rani Tagore
Il y a de cela plusieurs années.
Je suis l'arrière petit fils de Tagore le grand mathématicien...
Il n'a pas découvert le nombre Pi, sinon on l'aurait appelé Pi Tagore, non mais il a découvert plusieurs nombres de cette suite infinie et imprévisible des chiffres qui constituent ce nombre magique Pi ou 3.14...
Je suis mathématicien moi aussi, mais un médiocre mathématicien, je suis connu chez les connaisseurs pour avoir avoir écrit le premier et unique Pi-roman...
Je m'explique:
Connaissez-vous cette phrase: Que j'aime à apprendre un nombre utile au sage...?
Elle ne vous dit rien?
Si vous remplacez chaque mot par son nombre de lettres vous allez obtenir le nombre:
3.141925524...
qui est une approximation du nombre irrationnel Pi...
Et bien moi, j'ai écrit tout un roman dont les mots ont pour nombre de lettres 3, 1,4,1,5 ...
Vous l'avez compris mon roman est basé sur le nombre Pi et comme aujourd'hui on connait un très grand nombre de chiffres de ce superbe nombre, mon roman dépasse les 300 pages!
C'est ce qu'on appelle un roman à contraintes...
Il y a des romans sans e, sans i, des textes très savants basés sur des contraintes autres que le mètre et la rime...
L'Oulipo courant poétique en connaît un bout...
Je leur ai envoyé mon roman, mais ils ont été incapables de déceler l'astuce et ils m'ont dit que mon roman était un roman à l'eau de rose et qu'il n'entrait pas dans le cadre de leurs préoccupations...
Je crois qu'il n'ont pas cherché à trouver le secret du roman et ne se sont même pas posé la question car les textes obeïssant à des contraintes ont des aspects artificiels très évidents. Ils sont souvent aussi artificiels que de mauvais Alexandrins...
Moi mon roman est d'une telle spontaneité que la contrainte de formation d'une phrase me parait plus difficile que le fait de me plier au nombre Pi
En vérité je suis tellement moulé dans ce nombre que je peux vous citer des centaines de ses chiffres successifs...
Mieux: si vous me dites 1 je vous dirais que 1 occupe la première décimale de mon nombre aimé, la troisième etc.
2 occupe la cinquième décimale, la huitème etc...
Mieux encore je connais la suite de Pi/pi c'est très facile cela vaut 1.
Mais Pi/2 ? Je n'ai pas besoin de faire la division par deux je connais la suite par coeur...
Encore mieux: J'ai inventé l'approximation par Pi...
les gens disent à epsilon près et ceux qui ont fait des maths parlent de petit O qui est une quantité négligeable moi je fais les approximation à Pi près ou 1/Pi ou 1/ Pi.Pi et c.
Inutile de vous dire que tout cela m'a conduit à substituer au système décimal le système Pimal ou le système à base Pi et que je compte en Pi mes dollars et mes euros
Vous me direz: Mais les systèmes de numération nécessitent que la base soit un nomre entier et Pi est irrationnel... je vous répondrais tout simplement que si on suppose que Pi est un entier c'est dix qui devient irrationnel...
N'est pas irrationnel ce qu'on croit. Ainsi va la vie.
Rani Tagore